votre nudité est un iceberg<br />
vous êtes encore glacée<br />
de mes mains abruptes <br />
qui se sont posées<br />
il y a si longtemps<br />
sur vous<br />
<br />
de vos ailes<br />
il ne vous en reste rien<br />
ou si peu<br />
qu recroquevillée<br />
sur la vie insatiable<br />
que vous menez ici<br />
il ne vous reste rien<br />
ou si peu <br />
même pas<br />
le trouble incandescent<br />
d’un regard emporté<br />
vers l’oubli<br />
et<br />
le désarroi.<br />
<br />
Et pourtant rappelez vous<br />
Une fleur vous avait accompagnée.