vraiment pas trop de rouge<br />
vraiment pas trop de jours<br />
pour compter pas à pas<br />
les années qui passaient<br />
et encore et encore<br />
<br />
sait on vraiment jamais <br />
<br />
et les amies sont là<br />
et les amis sont là<br />
et parfois bien assis<br />
dans leurs statues d'ami<br />
tiret e tiret i<br />
au delà de leur être<br />
car sinon - oui si non -<br />
ne seraient pas amis<br />
ne seraient pas amies.<br />
<br />
et bien sur ce chemin <br />
de rouge et de passion<br />
de jours et de liaison<br />
vers elles et puis vers eux<br />
elles et eux qui étaient<br />
encore une fois là<br />
j' étais toujours vivante<br />
ne m'en étonnait pas<br />
juste le temps d'un souffle<br />
et celui d'un regard<br />
oui le mien que parfois<br />
au détour d'un chemin<br />
je cachais de mes mains<br />
tout comme en mon enfance<br />
suspendre cette errance<br />
pour flâner encore plus<br />
dans l'allégresse inouïe<br />
d'être de cette vie.<br />
<br />
vivante de tant de rouge<br />
vivante de tant de jours<br />
je suis de cette vie.<br />
<br />
et je vous dit "merci".